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empathie

Du grec ancien ἐμ, en, dans et πάθος, pathos, affect, souffrance, âme agitée, émotion ; du grec tardif ἐμπάθεια, empátheia, forte passion.

1. (Psychologie), capacité à comprendre, à ressentir les sentiments ou à se mettre à la place d’une autre personne.

2. (Philosophie), dans la tradition phénoménologique, appréhension immédiate de l’affectivité d’autrui.

3. (Psychologie sociale), dans les sciences humaines, attitude envers autrui caractérisée par un effort de compréhension intellectuelle de l’autre, excluant tout entraînement affectif personnel (sympathie, antipathie) et tout jugement moral (caractéristique du sens historique, pénétration de cultures étrangères, techniques d’entretien, psychiatrie, etc.).

 

Le mot empathie est une traduction du mot allemand Einfühlung, qui renvoie à la capacité de ressentir l'autre de l'intérieur. Il fut utilisé pour la première fois en 1873 pour désigner la projection mentale de soi-même dans un objet extérieur (une maison, un vieil arbre noueux ou une colline balayée par les vents) auquel on s'associe subjectivement. La notion était également employée pour décrire le sentiment d'un artiste qui se projette par son imagination non seulement dans un objet inanimé mais aussi dans l'expérience vécue d'une autre personne. Selon les contextes, l'empathie désigne aujourd'hui à la fois une aptitude psychologique et les mécanismes qui permettent la compréhension des ressentis d'autrui.

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